Les difficultés sexuelles féminines

Anaphrodisie.

C’est une forme de frigidité se caractérisant par une absence de désir sexuel pendant un rapport sexuel. Ce trouble se manifeste par une indifférence totale au coït.

Une femme se plaignant d’anaphrodisie ne souffre pas forcément de frigidité ou d’anorgasmie. Seul le désir sexuel manque. Il n’-y a pas de désir spontané de l’acte sexuel ou de la masturbation. Par contre, lors des rapports sexuels ou de la masturbation, cette femme peut tout de meme avoir du plaisir ou un orgasme.

Anorgasmie.

C’est une absence réitérée et persistante d’orgasme, le désir étant conservé, contrairement à ce qu’on retrouve dans l’anaphrodisie. Elle peut être provoquée par certains médicaments. Elle peut être totale, c’est à dire aussi bien vaginale que clitoridienne, ou partielle. Une femme qui se plaint d’anorgasmie peut avoir beaucoup de désir ou d’excitation pendant l’acte sexuel, mais sans jamais atteindre l’orgasme.

La frigidité (anhédonie).

La frigidité est une dysfonction sexuelle caractérisée par un manque ou une absence totale de libido: ni désir, ni plaisir.  Cette difficulté peut être consécutive à la prise d’une substance comme l’alcool, un antidépresseur, etc. Elle peut aussi naître d’un traumatisme, d’une détresse, d’une dépression…

Vaginisme.

C’est une contraction musculaire prolongée ou récurrente des muscles du plancher pelvien, qui entoure l’ouverture du vagin. Cette action réflexe, involontaire et incontrôlable, empêche de façon persistante, toute pénétration vaginale désirée, même par un doigt ou un tampon hygiénique lorsque le vaginisme est total.

Dyspareunie.

C’est une douleur de nature et d’intensité variable ressentie chez la femme ou l’homme lors de rapports sexuels. Chez la femme on distingue les dyspareunies d’intromission qui sont des douleurs à l’entrée du vestibule et du vagin, et les dyspareunies profondes, qui signent plutôt une affection intra abdominale comme l’endométriose. Les douleurs peuvent être les symptômes de maladies souvent bénignes mais parfois graves, aussi est-il fortement conseillé de demander l’avis de son médecin traitant avant de se diriger vers un sexothérapeute qui lui réglera des symptômes d’ordre psychogène.